RECADRAGE

Donc avant d'aller plus loin dans l'articulation de cette relation amoureuse de la terre et du ciel, nous pouvons recadrer par rapport à notre situation, la mienne et la vôtre.

En effet, de quoi s'agit-il ?

Nous sommes nombreux, parmi les bouddhistes ou les sympatisants, à avoir des projets autour du dharma, autour de notre relation à la culture bouddhiste, et souvent autour de notre personne. Et souvent aussi, ces projets impliquent une relation à l'argent, soit que le projet soit coûteux, soit justement parce que nous escomptons en tirer des bénéfices financiers.

Mon propos sera multiple. Certains obstacles spécifiquement liés aux communautés bouddhistes, et surtout à leur mentalités, méritent d'être évoqués, afin qu'ils soient égorgés, d'une oreille à l'autre. Que leur sang s'épande, disponible à ceux qui veulent s'abreuver de la mise à mort des obstacles.

Puis, mon propos sera de suggérer que si ces traditions, ces moyens existent, pourquoi ne pas les mettre au service de nos situations de pratiquants ?? N'est ce pas ainsi que bien des pratiques autochtones ont été intégrées au vajrayana, notamment des cultes démoniaques ?
Et si des cultes démoniaques furent subjugés et mis au service du dharma, pourquoi ne pas le faire avec des moyens bien moins chauds, mais dont nous manquons cruellement ??

Ces projets auquels nous ne faisons que rêver, nous contentant de supporter notre quotidien en nous marmonnant des bribes de philosophie étrangère, vont-ils se réaliser tout seuls ?

Je ne veux pas empêcher quiconque de rester merdique ou faible s'il le souhaite. Mais ceux qui ne le souhaitent pas, pourquoi leur cacherai-je ce qui m'a aidé et servi ?

Aussi, pèle-mèle je vais esquisser quelques gestes naturels entre stratégie et tactique, amener quelques sujets et thèmes relatifs aux projets, aux attitudes bouddhistes, et pourquoi pas relatifs à l'administration française, ennemi dangereux parmi tous les ennemis.

Pour bien guerroyer, il faut du pouvoir, donc c'est par là qu'on va commencer.